Les puristes vous le dirons, moi en premier, un bon film de Dracula, c'est un film avec Christopher Lee dans le rôle titre et Peter Cushing dans le rôle de Van Helsing...Les autres ne sont pas mauvais, mais il y manque quelque chose...Quand Christopher Lee descend les escaliers de son Chateau pour accueillir son hôte, dans "Le cauchemar de Dracula" (1958), et dis cette réplique mythique 'Je suis Dracula', un mythe se met en place. Pour la première fois, le comte Dracula ressemble à un homme normal, il n'est pas tros maquillé, ni trop maniéré, à la manière des grands acteurs qui l'avait précédé. (Max Shrek, Bela Lugosi...)
Lee aporte une touche nouvelle au personnage et le rend irrésistiblement attachant et terrifiant. Peter Cushing est le stéréotype du gentleman britannique. Le rôle de Van Helsing lui collait à la peau. D'autres personnages allait parfaitement (Sherlok holmes) avec son style de jeu. C'est également lui que l'on retrouve dans Star Wars épisode (pff jmy retrouve plus) I ou 4 c'est selon, (pour moi ca reste I), c'est lui le chef de Dark Vador et c'est lui qui commande la construction de l'étoile de la mort.
Mais revenons à Dracula...Les films de cette époque (1958-1969) ont une touche particulière, tant dans la réalisation, les mouvements de caméra (haa ce cher zoom, oublié depuis), les couleurs (le rouge très très rouge), l'utilisation des focales bref, toute une époque où le film de vampire vit son apogée...Après les années 60, il y eu d'autres films de Dracula, toujours avec Lee, mais ils tombèrent un peu dans le genre série B. Bien sur, je ne dénigre absolument pas des films plus récent, qui sont très bien fait, bien réalisé, mais la contribution de Christopher Lee et des réalisateurs de cette époque est indéniablement une grande chose qui ne cesse d'inspirer les étudiants en ciné et les professionnels. On y retrouve une atmoshère...
Puis il y a eu de grands changements dans la vision du vampire au cinéma.
Je n'en ferai pas l'apologie, je n'ai pas aimé Blade, ni le I ni le II, mais un film m'a complètement abasourdie, 'The Addiction' d'Abel Ferrara est un magnifique exemple de transposition d'un sujet comme le vampirisme dans notre époque, sans tomber dans le style romano-ésotérico-commercial que trop de longs métrages nous propose.
Ca me donne envie d'écrire une histoire de vampire...
1958: Le cauchemar de Dracula
1966: Dracula prince des ténèbres
1968: Dracula et les femmes
1969: Les nuits de Dracula
1970: Une messe pour Dracula
1973: Dracula 73
1975 (?): Dracula vit toujours à Londres